Agglomération Côte Basque Adour

Conseil Départemental

30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 21:39

La campagne présidentielle bat son plein nationalement, mais les collectivités locales continuent à travailler au quotidien.

C’est le cas du Conseil Général qui dans sa Commission Permanente du 20 Avril a voté une délibération qui concerne au plus haut point la Ville d’Anglet et plus largement l’ACBA.

En qualité de Vice Président de l’Agglomération en charge de l’assainissement et de l’Hydraulique, je suis particulièrement concerné par cette délibération qui concerne le volet Qualité des Eaux de baignade du Contrat d’Agglomération Côte Basque Adour. 

Ce sont donc 1 150 000€ de subventionnement qui ont été votés par le Conseil Général pour accompagner l’Agglomération dans la réalisation d’un certain nombre d’opérations , dont 650 000€ qui concernent directement Anglet, à savoir

  • 17 500 € (sur un montant total de 70 000€) pour l’amélioration de la collecte sur le bassin versant de l’Aritxague)
  • 250 000 € (sur un montant total de 1 Million d’€) pour le bassin et la réhabilitation du poste de relèvement Adour à Anglet, afin de tamponner l’impact des pluies sur les réseaux et limiter ainsi les déversements au milieu naturel.
  • 82 500 €(sur un montant total de 330 000€) pour le poste de relèvement de Fontaine Laborde
  • 292 500€ (sur un montant total de 1 170 000 €) pour la réhabilitation de réseaux sur le secteur côtier d’Anglet, permettant soit d’améliorer leur étanchéité vis à vis de la nappe phréatique, soit d’améliorer le fonctionnement général du dispositif de collecte en limitant les rejets vers le milieu naturel.
  • 52 500€ (sur un total de 210 000 €) pour la réalisation du 1° bassin de dépollution et de régulation dans le secteur de Latxague à Anglet

 

Tous ces travaux qui vont être réalisés par l’Agglomération sur les années 2012-2013 vont dans le sens du respect des règles draconiennes qui vont régir la qualité des eaux de baignade sur nos plages dans les mois et les années à venir. La santé de nos concitoyens et de nos touristes, mais aussi la vie économique de la filière touristique et de la filière glisse si présente sur notre territoire angloy, sont l’enjeu de ces investissements importants, mais indispensables.

Partager cet article

Repost0
4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 15:43

Le nouveau bulletin du Groupe de la Gauche vient de paraître.


 

Télécharger le bulletin du Groupe de la Gauche 64


Partager cet article

Repost0
3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 08:44

Je viens d’être désigné par l’Assemblée des Départements de France pour la représenter au sein du Conseil National de la Mer et des Littoraux qui vient d’être créé suite au Grenelle 2. Cette désignation  est liée au fait que je représentais déjà le Conseil Général des Pyrénées Atlantiques au Conseil d’Administration de l’Association Nationale des élus du Littoral.

 

Le Conseil national de la mer et des littoraux (CNML)

 

La loi relative au développement des territoires ruraux du 23 février 2005 avait instauré un Conseil national du littoral dont la composition et les modalités de fonctionnement avaient été précisés par le décret du 18 novembre 2005. A la suite de l’adoption de la loi « Grenelle 2 », le CNL s’est transformé en Conseil national de la mer et des littoraux (CNML).

 

Le CMNL a un rôle de proposition auprès du Gouvernement qui peut la saisir pour tout sujet relatif aux littoraux. Il contribue par ses avis et propositions à la coordination des actions publiques dans les territoires littoraux. Il définit les objectifs et précise les actions qu’il juge nécessaires pour l’aménagement, la protection et la mise en valeur de la mer et des littoraux, dans une perspective de gestion intégrée des zones côtières. Il assure également le suivi de la mise en œuvre de la stratégie nationale de la mer et des littoraux Instance de réflexion stratégique, le CNML constitue un lieu de débats et d’échanges d’expériences, de concertation et d’observation. Il participe notamment aux travaux de prospective, d’observation et d’évaluation conduits sur le littoral, aux niveaux européen, national et interrégional.

 

Présidé par le Premier ministre ou, par délégation, par le ministre chargé de la mer, le CNML est composé à parité, d’une part, des membres du Parlement et des représentants des collectivités territoriales des façades maritimes de métropole et d’outre-mer et, d’autre part, des représentants des établissements publics intéressés, des milieux socioprofessionnels et de la société civile représentatifs des activités et des usages du littoral.

 

Le secrétariat du CNML est assuré par le Délégué interministériel au développement durable, conjointement avec le Délégué interministériel à l’aménagement du territoire et le secrétaire général à la mer.

Partager cet article

Repost0
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 08:46

 

«Tyrannique envers les faibles et faible envers les puissants» 

 

Tyrannique envers les faibles et faible envers les puissants : c’est le modèle de « courage » que nous présente depuis 2007 le Gouvernement et son chef, le Président de la République.  

 

Résultat : aujourd’hui, la valeur de notre économie est dévaluée par son manque de dynamisme et de croissance. Aucune mesure prise par le gouvernement n’a pour objectif le retour de la croissance et du dynamisme économique. La stratégie gouvernementale est de casser le système de protection sociale au profit des groupes d’assurances, de casser le secteur public au profit des grands groupes financiers pour leur permettre d’investir dans les domaines de la santé ou de l’éducation. 

 

Nous sommes donc aux côtés des travailleurs pour dénoncer cette façon de faire. Parallèlement, nous proposons la politique alternative qui permettra à notre pays de sortir de la passe difficile qu’il traverse. Cela suppose un rééquilibrage entre les moyens affectés au capital et au travail, ce que le Gouvernement se refuse à faire. Cela suppose aussi le maintien d’un service public fort, colonne vertébrale du modèle politique, économique et social français.  

 

Pas une seule des mesures de bon sens proposée par la majorité du Sénat et qui permettait effectivement et de façon juste d’équilibrer les comptes publics n’ont été retenues par la majorité. Au contraire, celle-ci persiste à s’en prendre aux salariés et à leur système de protection sociale, dans le secteur privé comme dans le secteur public. 

 

Le Groupe de la Gauche au Conseil général apporte son soutien aux salariés qui doivent, encore une fois exprimer leurs légitimes contestations des mesures gouvernementales iniques et inappropriées.

 

Margot TRIEP-CAPDEVILLE 

Présidente du Groupe des élus de la Gauche  au Conseil Général des Pyrénées Atlantiques   

 

Partager cet article

Repost0
11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 17:33

A l’occasion de la présentation du tourisme gastronomique de la Navarre, qui s’est déroulé aujourd’hui Mardi 11 octobre dans les salons du Parlement à Pau, Georges Labazée, Président du Conseil Général et Guy Mondorge, Vice Président du Conseil Général délégué à la Culture et au Sport, ont pu s’entretenir longuement avec le Ministre de la Culture et du Tourisme du Gouvernement autonome de Navarre et envisager de nouvelles collaborations transfrontalières entre les deux collectivités.
Sur la photo ci-dessous, Jo Labazée et Guy Mondorge en compagnie du Ministre de la Culture Navarrais

 

2011 10 11

Partager cet article

Repost0
1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 14:26

La Fédération Nationale des Collectivités Territoriales pour la Culture était de nouveau présente à AVIGNON pour le Festival 2011. Comme chaque année, elle y apporte sa voix politiquement plurielle, respectueuse du principe premier qui anime son action : c’est par l’engagement diversifié mais solidaire de tous que le politique doit soutenir l’art et la culture

 

Mardi 19 juillet, à 15h dans la Cours du Cloître Saint Louis, plus de 200 personnes ont assisté à la

 

Rencontre nationale : ‘‘2012 : Et la culture ?”

 

Dans le prolongement de la Déclaration d’Avignon 2010 – Pour une république culturelle décentralisée, l’engagement solidaire des collectivités territoriales –, signée par les présidents d’associations d’élus, la FNCC a organisé, en partenariat avec le Festival d’Avignon, une rencontre nationale sur un thème indiquant clairement les attentes des élus quant à une réelle prise en compte de la culture dans les futurs débats électoraux. Dans une brillante introduction, la philosophe Cynthia Fleury a rappelé que la culture constitue la manifestation la plus légitime de la délibération populaire : « Si vous videz la culture de la Cité, vous bâtirez une mégalopole dont les habitants seront des errants ». Une errance qui ne peut être évitée qu’à la condition d’une entrée rigoureuse des arts à l’école, non comme seul savoir mais en tant qu’expérience réelle : « Ce n’est pas pareil d’étudier l’histoire de la natation que d’aller à la piscine, de plonger… dans l’inconnu », a insisté le comédien et metteur en scène Robin Renucci. A la tribune, cinq élus de collectivités territoriales ont réagi à ces propos et explicité leur propre vision de l’avenir des politiques culturelles.

 

Cette manifestation de la parole sensible, philosophique et politique a été saluée par le sénateur Jean-Pierre Sueur, qui y a vu une réponse pertinente à l’injonction mallarméenne : « Il faut donner un sens plus pur aux mots de la tribu. » Enfin, Philippe Laurent, nouveau président de la FNCC, s’est félicité que « la FNCC n’ait peut-être jamais été aussi pluraliste » qu’au cours de ce débat et promet que sa voix ne cessera de se faire entendre.

Partager cet article

Repost0
28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 17:57

Ci-dessous le discours que j'ai prononcé en tant que Vice président du Conseil Général en charge de la Culture lors de l’acte officiel du vernissage de la Biennale vendredi 27 Mai.

 

Je vais me lancer dans ce petit exercice de schizophrénie dialectique qui consiste à parler en tant que vice président délégué à la culture  et représentant du Président du Conseil Général, et ce  dans la ville dont je suis  aussi l’adjoint en charge des affaires culturelles. Mais je le fais sans inquiétude particulière car les objectifs de la politique culturelle de ces 2 collectivités sont particulièrement proches.

Ces dernières années le soutien à la création contemporaine au sein du CG 64 se faisait par 3 entrées :

  • Première entrée, le Soutien à la création par le biais d’appel d’offres ou d’appel à projets :
    • En faisant appel  à des artistes (bourses artistes) pour des créations inédites essentiellement sur la région paloise
    • Par des expositions, à l’Hotel du département   et à  Ospitaléa,  mettant en lumière la création contemporaine : en collaboration avec d’autres acteurs, comme par exemple avec le FRAC Aquitaine lors d’expo patrimoniales… entre autres….
    • Par des résidences d’artistes en crèches, une action  qui a concerné 13 artistes du département depuis 11 ans
  • La Deuxième entrée était le Soutien aux structures de médiation culturelle en direction de l’art contemporain. Le CG attribue une aide au fonctionnement ou aux projets pour quelques structures culturelles du territoire validée comme pôles ressources (Space Junk à Bayonne pour le Street art, Image/Imatge à Orthez pour la photographie, Nay’art à la minoterie de Nay pour la peinture et la sculpture…Par ailleurs il est partenaire des projets de territoires (en partenariat avec les CC  et les COM d’agglo).
  • Troisième entrée enfin, Par le volet des collèges, en proposant  une Découverte de l’art contemporain pour les collégiens dans le cadre du Plan départemental d’éducation artistique et culturelle


La volonté de la nouvelle majorité est d’amplifier l’action culturelle du Conseil général, avec le souci que le budget culture ne soit pas une variable d’ajustement mais la traduction d’une véritable ambition. Ce sont les paroles mêmes de notre Président lors de son investiture.
C’est ainsi que nous souhaitons Favoriser le développement du service culturel départemental vers :

  • le soutien à la création et à la diffusion (spectacles vivants, arts plastiques, langues régionales...)
  • l’émergence d’un réseau de résidences d’auteurs et d’artistes. Ceci se fera par exemple en ouvrant les ateliers des artistes locaux à la curiosité des habitants du département : Opération baptisée  “L’art prend l’air”.
  •  la promotion de l’opération “Grandir avec la culture” : les arts s’invitent dans les classes des quelques 30 000 collégiens du département (grâce en particulier à des ateliers artistiques mis en place avec des professionnels). Des milliers de collégiens pourront ainsi découvrir arts plastiques, arts du cirque, lecture, poésie, danse, musique, théâtre, architecture, patrimoine…


Cette volonté d’être acteur dans le développement culturel du département ne peut se faire qu’en symbiose étroite avec les initiatives territoriales et par un travail quotidien avec les communautés de communes ou d’agglomération, en particulier dans le cadre de contrats communautaires

Bien sûr on peut regretter que la Communauté d’agglomération Côte Basque Adour n’ait pas encore pu, pour des raisons qui lui appartiennent, s’approprier la compétence culturelle. Pourtant, même si cela complique l’application des règlements d’intervention du Conseil Général, les élus et les services font  le maximum pour accompagner les villes lorsque leurs actions présentent un réel intérêt territorial pour le département et s’inscrivent dans ses priorités.

Cette biennale Angloye d’art contemporain s’inscrit parfaitement dans ces nouvelles options du Conseil Général.

D’abord parce qu’elle fait partie intégrante d’un schéma de développement culturel de la ville qui dépasse, par son souci de complémentarité, le simple intérêt municipal pour s’adresser à tout un territoire, mais aussi à tous ceux qui viennent visiter notre région et y passer quelques jours.

Ensuite parce que les efforts de médiation de cette manifestation vers des publics comme les collégiens ou les retraités répond au souci permanent et aux compétences propres de l’institution départementale.

Ensuite enfin parce que l’éclectisme des formes et des inspirations, allié au caractère transfrontalier de plusieurs des performances proposées , est également au diapason de ce soutien à l’économie créative qui sera un des axes forts de la politique culturelle du département dans les 3 années à venir.

Les services culturels du département et ceux de la ville d’Anglet doivent se rencontrer dans les jours qui viennent pour mieux identifier et conforter toutes les opportunités d’innovation qui existent sur ce territoire en terme d’art , de culture et de créativité contemporaine.
Je suis mal placé pour vanter la qualité et l’originalité des œuvres présentées. Un tel plaidoyer pro domo  pourrait pousser certains à sourire.

Mais il est évident , Monsieur le Maire , que cette biennale d’Art, dont nous venons de traverser les installations, tant au niveau du littoral qu’en plein cœur de la ville, a pris aujourd’hui une dimension régionale, si ce n’est nationale. Nous serons donc ici dans deux ans, les uns et les autres , pour voir se concrétiser la prochaine  édition , autour d’un projet  toujours plus innovant.

Merci à tous les partenaires de cette aventure. Bravo au commissaire de cette biennale, Didier Arnaudet. Félicitations à tous les artistes. Et au nom de Mr le Président du Conseil Général des PA, tous nos vœux à cette édition 2011.

Partager cet article

Repost0
30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 19:18

Nous voici réunis pour cette 1ère session qui fait suite à l'élection du nouvel exécutif le 31 mars dernier, session où nous devons finir d'installer le Conseil général (délégations et désignations dans les différents organismes) mais session qui sera marquée par 4 temps forts :

 

- le vote sur le taux des Taxes et la DM1
- la mise en oeuvre du dispositif de prospection aéronautique pour renforcer l'attractivité de notre territoire
- la délégation des Aides à la Pierre de l'Etat en faveur du logement social et sur l'amélioration du logement privé 2011-2016
- enfin le débat et vote sur la contribution de notre Assemblée départementale au financement de la LGV Tours-Bordeaux

Je reviens dans quelques instants sur ces points majeurs mais il m'appartient de souligner le travail accompli par le nouvel exécutif départemental pour ne pas interrompre le fonctionnement du Conseil général.

Ces équipes d'élus, accompagnées par un Cabinet pratiquement au complet, ont travaillé de concert avec les Chefs de services pour préparer cette session, la prochaine CP selon une méthode alliant réflexion, concertation, décision et réactivité.

Ce travail s'est largement réparti entre Pau et Bayonne car notre Département est un, avec des entités fortes. Les rencontres avec tous les Chefs de services, avec les organisations syndicales représentatives des personnels du Conseil général ont permis d'affirmer les axes forts de notre nouvelle gouvernance :
- continuité républicaine assumée sans sectarisme (cf les rapports présentés ce jour devant l'Assemblée)
- prise de responsabilité sur de grands dossiers comme la LGV aujourd'hui,
- mais aussi préparation de l'avenir avec la désignation de référents élus pour porter très rapidement les 8 mesures prioritaires de notre programme autour de 8 chefs de projet.

Nous avons tenu, dans le cadre des relations humaines de qualité qui doivent prévaloir dans cette collectivité, à proposer un poste aux 11 personnes qui ont quitté la Présidence. Ces réaffectations se sont effectuées dans le cadre budgétaire de notre collectivité et dans le respect des personnes.

En ce qui concerne le fonctionnement de notre assemblée, nous avons voulu respecter les moyens attribués à chaque groupe dans le cadre d'une contribution égale à 29% du montant indemnitaire fixé par la loi. J'ai par ailleurs pris des décisions individuelles pour deux collaborateurs des groupes UMP et Force 64, en accord complet avec les deux Présidents de ces groupes dans une continuité républicaine que, je l'espère, vous apprécierez et qui s'éloigne de certaines caricatures...

Nous avons également souhaité rendre plus faciles les travaux de cette Assemblée en instaurant un nouveau mode de votation électronique qui pourra servir en permanence et en tant que besoin (des essais ont eu lieu ce matin).

Enfin, et cela a pu « déconcerter » un certain nombre d'entre vous, une nouvelle répartition des places dans l'hémicycle est proposée avec 13 changements, une  tribune modifiée avec la valorisation utile de la fonction de secrétaire pour notre benjamin et, parce que je sais que vous êtes nombreux à y être attachés, le maintien à « leur » place de 35 d'entre vous. Ces mouvements font apparaître la répartition par sensibilité mais, j'en suis certain, cela ne nuira pas à la cordialité de nos échanges.

Rentrons maintenant dans le coeur des dossiers avec notamment la question clef des finances publiques. On le sait, avec la suppression de la Taxe professionnelle, le transfert de la Taxe d'Habitation et du Foncier non bâti aux communes et à leur groupement, l'autonomie financière des collectivités locales s'est fortement amoindrie puisqu'il n'existe plus désormais qu'un levier pour les Conseils généraux, celui de la Taxe Foncière sur les propriétés bâties.

Nous aurons d'ailleurs du mal à maîtriser notre avenir à partir du moment où nos ressources dépendront pour leur plus grande part des dotations de l'Etat. Le Rapporteur général du Budget vous expliquera en détail les effets de cette réforme sur notre collectivité mais, à droite comme à gauche dans cette assemblée, on sait bien qu'à la diminution des marges de manoeuvre fiscale s'ajoutent en corollaire des évolutions de charges transférées de moins en moins compensées. J'y reviendrai.

Pour l'heure et pour l'année 2011, l'Exécutif ne vous propose pas d'augmentation des taux départementaux pour les contribuables dans le département.  C'est un vrai choix politique, qui marque dès le début du mandat de notre nouvelle majorité, la volonté de maîtrise budgétaire.

Pour ce qui est de la DM1, elle comporte essentiellement des écritures et virements entre chapitres, des transferts entre sections et des ajustements des dépenses et recettes. Nous la considèrerons comme technique même si sur 4 points, en sus des taux de fiscalité, elle a nécessité des arbitrages : une étude relative au schéma départemental d'aménagement numérique, la participation au syndicat mixte d'Aéropolis, des crédits pour des acquisitions foncières et le financement du syndicat mixte de la Pau-Oloron sont ainsi proposés.

C'est à la DM2 que nous aurons l'impact budgétaire réel de nos orientations politiques même si nous avons d'ores et déjà réservé 1 million d'euro de crédits en vue des 8 mesures immédiates déjà évoquées.

Puisque j'ai parlé des relations avec l'ETAT, il est très important pour ma part de vous informer de la décision du Conseil d'Etat de transmettre au Conseil Constitutionnel plusieurs questions prioritaires de constitutionnalité soulevées par de très nombreux conseils généraux sur le financement des allocations individuelles de solidarité (APA, PCH, RSA).

Pour notre Département,  rien que pour l'année 2010, le différentiel s'élève à 45 M EUR !

Comme je vous l'avais indiqué lors de notre séance du 31 mars, le Département des Pyrénées-Atlantiques va donc s'associer aux 28 Départements qui contestent les montants tels qu'alloués par l'Etat, via la Caisse nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA) pour le financement des allocations individuelles de solidarité.
Comme vous le savez, 2 de ces départements, l'Hérault et la Seine-Saint-Denis viennent d'obtenir le 20 avril dernier du Conseil d'Etat, la transmission au Conseil Constitutionnel de plusieurs questions prioritaires de constitutionnalité (QPC). Le choix effectué par le Conseil d'Etat confirme le sérieux des arguments développés depuis plusieurs années par une majorité de Départements.
Dans les 3 mois, le Conseil Constitutionnel doit se prononcer sur la remise en cause du principe de libre administration des collectivités locales largement écorné par un étranglement financier qui semble être un axe politique de l'actuel gouvernement. On est bien loin du remboursement à « l'Euro près » évoqué en son temps par le Premier Ministre RAFFARIN.

Pour le Département des Pyrénées-Atlantiques sur les trois dernières années (2008, 2009, 2010)  ce sont 112 millions d'euros qui manquent, dont 98 millions sur l'APA !
Vous admettrez mes chers collègues, que nous ne puissions pas rester immobiles sur un tel dossier.
Formellement, nous allons donc procéder en deux temps.

Dans une première démarche, je saisirai en votre nom le Président de l'ADF et mes collègues des 28 autres Départements pour indiquer que les Pyrénées-Atlantiques s'associent à leur mouvement.
Dans une deuxième démarche, parallèle, je confie au Président de la 2ème Commission, Kotte Ecenarro, et au Président de la commission des Finances, Philippe Garcia, la mission de mener avec le Directeur général des Services, les travaux nécessaires pour que formellement nous soyons associés juridiquement à l'action engagée.
Je vous tiendrai régulièrement informé des avancées de ce dossier mais nous ne pouvons tolérer de voir ainsi se réduire comme peau de chagrin les marges de manoeuvre dont notre Département a besoin et notamment... et ce n'est pas un clin d'oeil ironique, pour venir abonder les grands programmes d'investissements qui relèvent  normalement de l'Etat.
Nous n'admettrons pas la double peine : financement de la LGV et dans le même temps diminution de nos ressources par l'insuffisance des compensations financières ! si les 2 dossiers ne sont pas liés, vous comprendrez néanmoins que je souhaite en parler.

Sur la délégation des aides à la Pierre pour la période 2011-2016 dont le rapporteur est Christophe MARTIN , et qui vous est proposée avec le rapport 305, on peut d'abord dresser un bilan positif de la précédente délégation 2005-2010 pour le département (vous avez pu prendre connaissance de ces résultats au fur et à mesure des analyses et des synthèses proposées par les services)

Le Préfet vient de donner son accord pour un renouvellement de la Convention avec une plus forte intégration que précédemment puisque le Conseil général sera délégataire de l'instruction des dossiers parc public et parc privé. Christophe Martin vous détaillera le dispositif mais il nous faut retenir quelques points saillants :

PARC PUBLIC

Très forte diminution de l'enveloppe régionale dédiée au parc public :
30% de crédits en moins
Baisse des objectifs : -20%
Fort désengagement financier de l'Etat (néanmoins, possibilité d'enveloppe complémentaire si bons résultats d'engagements)
De 9.7 MEUR à 5.6 MEUR
Objectifs de production : de 4425 logements à 3186 logements.

L'Etat a fixé des objectifs régionaux pour l'année 2011 : 5200 logements.
Enveloppe 2011 : 15 M d'EUR
Enveloppe Pyrénées-Atlantiques : 2.9 M d'EUR
Répartition inégalitaire des crédits à l'échelle départementale :
70 % pour les deux agglomérations et environ 30 % pour le reste du territoire départemental.
Enveloppe du CG64 : 930 924 EUR en 2011-04-27
Nous avons besoin de 3 MEUR

Les objectifs de production en 2011 : 301 logements
83% de la production 2011 est prévue sur le Plan Urgence Logement sur le Pays basque.

PARC PRIVE

Aides aux propriétaires bailleurs et aux propriétaires occupants :
Baisse de 17 % de l'enveloppe régionale
Réorientation des aides de l'ANAH sur les priorités suivantes :
- Lutte contre l'habitat indigne et très dégradé
- Lutte contre la précarité énergétique

Nos objectifs : 855 logements réhabilités sur 3 années
Pour 2011, 374 logements pour 3M d'EUR de crédits

Le rapport 306 me semble devoir être mis en exergue.

Approuvée par la majorité précédente, l'action de marketing territorial et prospection aéronautique portée par le Conseil général, les 2 agglomérations et les 7 Communautés de communes va permettre de développer le concept « Nature et Technology ». Ceci tient compte des évolutions et tendances durables dans les services environnant l'aéronautique et le spatial.

Le Salon du Bourget sera un vecteur très important au mois de Juin 2011 pour attirer vers les Pyrénées-Atlantiques, Canadiens, Allemands, voire Américains. « Nature et Technology » deviendra notre ambition, notre projet industriel, économique et politique en direction de « l'avion Vert ». Ce concept doit permettre de valoriser notre territoire et en quelque sorte de le labelliser à l'échelle nationale. Il y a derrière cette action les emplois d'ajourd'hui mais aussi une part des emplois de demain.


Il est des dossiers dans la vie d'un élu qui sont importants quoique que parfois impopulaires ou contestés ....et bien, à cause de tout cela, j'ai pris mes responsabilités en vous présentant le rapport consacré au financement de la TOURS-BORDEAUX.  Il s'agit, vous l'avez compris, de la LGV et du rapport 501. Nous l'examinerons en dernier, avant le vote de la DM et nous prendrons le temps nécessaire pour débattre.

Je souhaite ardemment qu'une majorité se dégage dans cette Assemblée après ce débat démocratique que l'on doit à chacune et chacun de vous et qui a hélas manqué au cours de ces dernières années.

La 1ère question que l'on doit se poser si nous voulons que la LGV arrive dans notre département :
- Voulons-nous la LGV Tours-Bordeaux ? Oui
- Sommes-nous satisfaits du dossier tel qu'il nous est présenté ? Non
- Avons-nous des solutions alternatives pour ce qui est des modalités, notamment sur la traversée du Pays basque ? nous pensons que oui
- Avons-nous des exigences dans le suivi de ce dossier ? Nous disons oui et c'est pour cela que nous écrivons au 1er Président de la Cour des Comptes.
- Pouvons-nous retarder notre prise de position de plusieurs mois comme certains le suggèrent? Nous pensons que non
- Avons-nous des regrets sur la manière dont ce dossier a été conduit par l'Exécutif précédent ? Nous pensons que oui

Je tiens pour cela à votre disposition la longue série de documents qui entre le 27 octobre 2006, date de la proposition de l'Etat sur la répartition du financement et le 24 décembre 2010 formalisent les protocoles finaux. Certains documents complémentaires vous seront transmis sur table et chaque groupe disposera d'un dossier complet, identique au mien et à celui des services afin que, dans la transparence, soit assuré au fil du temps, le suivi de ce dossier.

Je reviendrai, avec le rapporteur Bernard Molères, plus en détail dans le débat mais je veux dès ce matin indiquer quelques points majeurs qui peuvent alimenter notre réflexion et nos votes.

D'abord le fait qu'il est anormal que des collectivités -58- soient appelées à financer une infrastructure comme celle-là. C'est le rôle de l'Etat et de l'Europe de réaliser et de financer les grandes infrastructures qui maillent les territoires.

Mais cette position de principe ayant déjà été exprimée en 2008, nous devons 3 ans après prendre nos responsabilités.

Notre délibération doit alors porter sur les modalités. On voit bien à la lecture du dossier que la stratégie des précédents exécutifs a porté sur 2 attitudes qui se sont au final opposées. D'abord la contestation des règles de calcul. Or en 3 ans celles-ci n'ont pas changé et, que ce soit avec le ministre Bussereau, avec le ministre Borloo ou avec la ministre actuelle, Madame Nathalie Kosiuscko-Morizet, les règles de répartition ont toujours été confirmées ! Là encore le principe de réalité doit s'appliquer.

C'est donc une autre attitude qui a animé le Président CASTAINGS qui a essayé, face à l'inertie de la règle à calcul, de bien défendre les intérêts du Département dans la prise en compte de compensations. Faute de majorité au sein des groupes de sa majorité, il n'a pas été présenté de vote à notre assemblée. Ce sont ces compensations qui sont aujourd'hui présentées dans le protocole signé par la Ministre le 24 décembre 2010.



Pour notre part, en 3 semaines, nous avons dû nous approprier la totalité de ce dossier et y adjoindre, outre les nombreuses remarques que nous ferons dans le débat,  tout ce que nous pensions pouvoir encore y amener.

2 points précis d'abord : l'assurance d'un débat public sur la partie Béarn-Bigorre (courrier daté d'hier qui vous est fourni sur table) et la saisine du Président de la Cour des comptes pour lui demander une mission permanente de contrôle. Cela nous semble indispensable au regard des volumes financiers en jeu.

Il y aura des points complémentaires que vous pourrez adjoindre à cette délibération en cours de débat.

On ne peut parler de ferroviaire sans évoquer une évolution du dossier Pau-Canfranc-Saragosse en complément du débat public qui sera engagé sur la Béarn-Bigorre. Je saisirai RFF en ce sens après notre réunion.

Le deuxième point concerne les modalités de versement de notre contribution. Outre le protocole qui conditionne le paiement de 30% des crédits au lancement effectif de Bordeaux-Bayonne-Espagne, comme nos collègues de la région Midi Pyrénées, nous exigerons que les conditions faites aux uns le soient également aux autres. Si pour l'une ou l'autre des collectivités les règles sont modifiées, nous l'exigerons également pour les Pyrénées-Atlantiques.

Nous demanderons également que les éléments précis sur les compensations soient actualisés dans le sens des intérêts du Département. Je pense notamment au 60 mEUR annoncés sur la Pau-Oloron.

Pour ce qui concerne la traversée de la LGV en Pays basque, nous serons vigilants et attentifs aux arguments développés localement. S'il faut des études complémentaires notamment pour conforter ou infirmer les hypothèses de RFF, alors il faudra les faire !

Mais avant d'arriver en Espagne, il faudrait d'abord que le TGV arrive à Bordeaux ! C'est tout le sens de notre délibération. Rappelez-vous mon propos du 31 mars et la formule de Saint Exupery : permettre l'avenir avant même de le prévoir !

Il serait illusoire de se battre pour tel ou tel tracé précis alors que se joue par ailleurs une compétition entre l'Ouest de la France et le grand Sud-Ouest pour la LGV !!!



Nous ne manquons pas de travail pour cette journée, c'est maintenant à vous mes chers collègues de vous exprimer. Pour ma part, en tant que capitaine du navire CG64, accompagné d'un exécutif complet, j'ai donné un nouveau cap. Assez rapidement ce changement de direction va apparaître même si pour cette session nous sommes encore, et pour une large part, dans la continuité de dossiers élaborés par l'exécutif précédent. Si on s'en tient à cette analyse, nous devrions frôler l'unanimité sur de nombreuses délibérations !

Partager cet article

Repost0
29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 18:05

Pour ceux qui seraient curieux de savoir comment sont assis les conseillers généraux au Parlement de Navarre, voici la disposition de la nouvelle assemblée départementale:

 

 

 

Partager cet article

Repost0
6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 07:19

Réaction à l’article de «Sud-Ouest du 5 Avril 2011
« Le Choix du PS dans le collimateur basque »


Il est difficile de passer d’une culture hégémonique majoritaire à une culture d’opposition. Après 10 ans d’une vie de couple difficile, mais toujours étroitement liés par leurs intérêts politiques locaux, J.Jacques Lasserre et Max Brisson veulent donner une leçon de morale politique à leurs successeurs. De quel droit ? Ont-ils oublié leur  Présidence , leurs 4 Vice-Présidences sur 6,  leurs  délégations lors du dernier mandat (Mrs Castaing, Lasserre, Brisson, Inchauspé, Iriart et Mmes Séguela et Larran Lange) .Ils venaient tous de l’Ouest du Département et ils se sont partagé d’une main de fer tous les leviers du département pendant 3 ans au bénéfice de l’âge. Les Béarnais ont-ils hurlé au scandale? 
Mr Etchegarray qui vient à leur rescousse en posant la question «  le département appartient-il à un parti politique ? » avait-il les mêmes états d’âme quand Modem et UMP en avaient fait leur chose grâce à l’appui d’un élu abertzale venu faire le 26° équipier du tandem Lasserre-Brisson.
Mais plus grave, comment Mr Lasserre peut-il « oser le mot respect des uns et des autres » quand Mr Brisson se laisse aller à une ethnicisation de la politique du Conseil Général en parlant d’une « approche basque » des problèmes. C’est un discours surréaliste de la part d’un responsable politique, comme s’il y avait en France une approche basque et une approche non basque des questions sociétales, économiques ou culturelles. Ce procédé cher aux amis de Nicolas SarKozy de monter une partie des français contre les autres, les basques contre le reste du monde, les femmes contre les hommes, les gens de l’ouest contre les gens de l’est, n’est ce pas tout simplement une approche clientéliste. Mr Brisson ouvre la porte à tous les excès, à toutes les dérives .
Quelles craintes ont donc ces messieurs ? Que leurs cantons soient moins bien servis qu’auparavant ?

Pour ma part, aujourd’hui vice président du Conseil Général en charge de la Culture, du Sport et de la Vie associative, c’est sur l’ensemble du département que je compte, depuis mon bureau bayonnais, poser mon regard et lancer les actions déclinées dans notre programme. Que Mr Brisson juge « qu’une gouvernance socialiste n’est pas adaptée à ce département », c’est aux 28 élus de gauche de lui en apporter le démenti. Mais surtout de lui faire comprendre que ce sont les électeurs qui ont fait ce choix.

Partager cet article

Repost0